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Démographie
Survol des chiffres de population
Le 8 février dernier, Statistique Canada dévoilait les résultats de la première de sept séries de données du Recensement de 2016 qui seront divulguées tout au long de l’année 2017. Voici quelques faits et données à retenir sur les chiffres de population pour la région de l’Abitibi-Témiscamingue.
> Ralentissement de la croissance de la population régionale
Selon les données du Recensement de 2016, publiées par Statistique Canada, la population de l’Abitibi-Témiscamingue a crû de 0,7 % au cours des 5 dernières années, passant de 145 690 en 2011 à 146 717 personnes en 2016. Il s’agit d’une croissance inférieure à celle de 1,3 % observée au cours de la période 2006-2011. Pour ces mêmes périodes, la population québécoise a augmenté de 3,3 % entre 2011 et 2016 et de 4,7 % entre 2006 et 2011.
> Comparaisons intrarégionales : trois MRC gagnantes, deux MRC perdantes
Rouyn-Noranda a connu la plus importante poussée démographique. Sa population a bondi de 3,2 % depuis 5 ans, soit plus rapidement encore que de 2006 à 2011 (2,7 %). Elle est suivie des MRC d’Abitibi et de La Vallée-de-l’Or, avec des hausses respectives de 1,2 % et 0,8 %. Finalement, les MRC d’Abitibi-Ouest (-2,2 %) et de Témiscamingue (-2,7 %) ont vu leur population diminuer entre 2011 et 2016.
> Comparaisons interrégionales : trois régions administratives en difficulté
À l’échelle québécoise, 14 régions administratives ont enregistré une croissance de leur population, alors que 3 ont perdu des habitants entre 2011 et 2016. Il s’agit des régions du Bas-Saint-Laurent, de la Côte-Nord et de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine.
> La région pèse de moins en moins lourd au sein du Québec
En 2016, la population de l’Abitibi-Témiscamingue représente 1,8 % de l’ensemble du Québec, comparativement à 1,9 % en 2006. Rappelons qu’en 1996, il y a 20 ans, le poids démographique de la région était de 2,2 %.
> Une faible densité de la population à de rares exceptions
L’Abitibi-Témiscamingue compte parmi les régions du Québec les moins densément peuplées. Avec une petite population sur un aussi vaste territoire (57 736 km2), sa densité de population est stable à 2,5 personnes par km2. Toutefois, en certains endroits de la région, la population est très concentrée géographiquement.
Liste des 10 municipalités et communautés autochtones présentant les densités de population les plus élevées (hab./km2)
> Abitibi-Témiscamingue, 2016
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Kebaowek |
1 017,5 |
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Pikogan |
539,7 |
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Ville-Marie |
442,8 |
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Lac-Simon |
430,4 |
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Winneway |
336,0 |
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Kitcisakik |
254,6 |
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La Sarre |
49,0 |
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Amos |
29,8 |
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Timiskaming |
29,2 |
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Malartic |
22,7 |
> Une municipalité de la région est du nombre des municipalités présentant une forte décroissance démographique
À l’échelle canadienne, parmi les 25 municipalités de 5 000 habitants et plus ayant enregistré les plus fortes décroissances démographiques de 2011 à 2016, 7 étaient situées au Québec. Avec une perte de -5,7 % sur cinq ans, La Sarre apparaît sur la liste. Les autres municipalités au Québec sont : Sainte-Anne-des-Monts (-7,2 %), La Malbaie (-6,7 %), Coaticook (-6,0 %), Mont-Joli (-5,8 %), Louiseville (-4,9 %) et Lac-Mégantic (-4,7 %).
> Deux agglomérations de recensement plutôt que trois
Bien que généralement moins utilisées à l’échelle régionale, les données du recensement sont disponibles par agglomération de recensement (AR). Or, pour l’Abitibi-Témiscamingue, l’AR d’Amos n’en est plus une au recensement 2016. Effectivement, en raison d’un nombre de personnes dénombrées inférieur à 10 000 habitants pour le centre de population d’Amos au moment du recensement 2011, Statistique Canada a soustrait cette AR de la liste des produits géographiques du recensement 2016. Cela dit, comme le centre de population d’Amos a surpassé ce seuil minimal lors du dénombrement de 2016, la probabilité est bonne de retrouver cette AR dans la liste du programme de recensement 2021.
Sources : Statistique Canada, Recensement de 2016 [en ligne], consulté le 8 février 2017 et Les municipalités au Canada ayant connu une décroissance de la population entre 2011 et 2016.