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Cohésion, participation et démocratie
La démocratie locale
D’élection en élection, la part de personnes élues par acclamation, le nombre de postes vacants, la proportion de femmes candidates ou encore le taux de participation au scrutin municipal rappellent l’enjeu de la démocratie locale. Regard sur les candidatures aux élections municipales de 2021, et retour en arrière sur le taux de participation au scrutin de 2017.
À la fin de la période de mise en candidature, 592 personnes avaient soumis leur candidature aux postes électifs des conseils municipaux de la région. Il s’agit d’un nombre de personnes aspirantes plutôt stable, avec une vingtaine de plus ou de moins selon les élections. Huit sièges n’ont pas trouvé de personne intéressée. Signe pour certains d’un désinvestissement de la population envers la politique municipale ou pour d’autres, d’un vote de confiance en la personne sortante, on observe ici une part grandissante de personnes élues sans opposition (74 % en 2021 c. 66 % en 2009). Il s’agit d’une proportion plus élevée qu’au Québec (61 %).
Profil des personnes aspirantes
> Sur les 592 personnes candidates, 54 % sollicitent un nouveau mandat, que ce soit pour poursuivre leur mandat actuel ou briguer la mairie, alors que 46 % aspirent accéder au conseil municipal. En 2013, les proportions étaient inversées, avec plus de nouvelles candidatures que de candidatures sortantes dans la région. Dans l’ensemble du Québec, c’est la situation contraire, avec une proportion de nouvelles candidatures (54 %) supérieure à celle des candidatures sortantes (46 %) aux élections de 2021.
> Dans la région, les femmes représentent 40 % de toutes les candidatures aux élections municipales de 2021. Cette proportion est deux fois moins élevée pour les candidatures à la mairie, alors que les femmes comptent pour 45 % des candidatures à un poste de conseiller. Globalement, bien que le taux de présence féminine piétine dans la région entre 2017 et 2021, le taux régional demeure parmi les plus élevés des régions du Québec, suivant Laval (46 %) et Montréal (42 %).
> L’âge moyen des personnes candidates varie selon le poste convoité. À la mairie, l’âge moyen (57,7 ans) est près de cinq ans plus élevé que celui des candidatures à un poste de conseiller (53,0 ans). Généralement, les hommes candidats sont légèrement plus âgés que les femmes candidates.
TAUX DE PARTICIPATION
Le taux de participation régional aux élections municipales a fluctué de 45,8 % en 2009 à 44,0 % en 2013, et enfin à 47,9 % en 2017. D’une municipalité à l’autre, les taux ont oscillé entre 34 % et 76 % aux élections de 2017. Le taux de participation électorale est plus important dans les municipalités de petite taille, alors qu’il est moins élevé dans les villes plus populeuses.
En conclusion, en date du 29 octobre 2021, à la suite des postes élus par acclamation, des postes vacants et des désistements au lendemain du 1er octobre, les électrices et les électeurs seront appelés aux urnes pour élire, parmi 239 candidatures toujours en lice, leur candidate ou candidat à l’un des 110 postes électifs. De ce nombre, 24 scrutins désigneront les personnes élues à la mairie et 86 scrutins, aux postes de conseillères et de conseillers. Fait particulier pour la MRC de Témiscamingue, la population est aussi conviée à élire la préfecture au suffrage universel lors des élections municipales.
D'élection en élection, diverses tendances illustrent un certain désinvestissement de la population pour s’engager en politique municipale, et l’Abitibi-Témiscamingue n’y déroge pas. Dans la région, cela se traduit notamment par un nombre relativement stable de candidatures (une vingtaine de plus ou de moins selon les élections), une augmen-tation des personnes élues sans opposition (66 % en 2009 c. 74 % en 2021) et bien que peu élevé, un certain nombre de postes laissés vacants (8). Alors, quel est le profil des 592 personnes candidates – élues sans opposition ou soumises aux suffrages – en Abitibi-Témiscamingue?
> Sur les 592 personnes candidates, 54 % sollicitent un nouveau mandat, que ce soit pour poursuivre leur mandat actuel ou briguer la mairie, alors que 46 % se présentent pour accéder au conseil municipal. En 2013, les proportions étaient inversées, avec plus de nouvelles candidatures que de candidatures sortantes dans la région. Dans l’ensemble du Québec, c’est la situation contraire, avec une proportion de nouvelles candidatures (54 %) supérieure à celle des candidatures sortantes (46 %) aux élections de 2021.
> Dans la région, les femmes représentent 40 % de toutes les candidatures pour les élections municipales de 2021. Cette proportion est deux fois moins élevée pour les candidatures à la mairie, alors que les femmes comptent pour 45 % des candidatures à un poste de conseiller. Globalement, bien que le taux de présence féminine piétine dans la région entre 2017 et 2021, le taux régional demeure parmi les plus élevés des régions du Québec, suivant Laval (46 %) et Montréal (42 %).
> L’âge moyen des personnes candidates varie selon le poste convoité. À la mairie, l’âge moyen (57,7 ans) est près de cinq ans plus élevé que celui des candidatures à un poste de conseiller (53,0 ans). Généralement, les hommes candidats sont légèrement plus âgés que les femmes candidates.
Taux de participation
Le taux moyen de participation aux élections municipales réfère aux scrutins ayant lieu à la mairie de chacune des municipalités concernées. Dans la région, le taux a fluctué de 45,8 % en 2009, à 44,0 % en 2013 et enfin, à 47,9 % en 2017. D’une municipalité à l’autre, les taux ont oscillé entre 34 % et 76 % aux élections de 2017. Le taux de participation électorale est plus important dans les municipalités de petite taille, alors qu’il est moins élevé dans les villes plus populeuses.
En conclusion, en date du 23 octobre 2021*, à la suite des postes élus par acclamation et des postes laissés vacants au lendemain du 1er octobre, les électrices et les électeurs seront appelés aux urnes pour élire, parmi 239 candidatures toujours en lice, leur candidate et candidat, à l’un des 110 postes électifs. De ce nombre, 24 scrutins désigneront les personnes élues à la mairie et 86 scrutins, aux postes de conseillères et de conseillers.
Taux de participation (%), élections municipales générales à la mairie
> Municipalités de l’Abitibi-Témiscamingue, 2017
|
Taux % |
Amos |
34,4 |
Notre-Dame-du-Nord |
34,4 |
Laforce |
37,7 |
Trécesson |
47,9 |
Rouyn-Noranda |
49,5 |
Témiscaming |
49,7 |
Saint-Marc-de-Figuery |
49,8 |
Gallichan |
49,9 |
Macamic |
50,0 |
Sainte-Gertrude-Manneville |
50,8 |
Barraute |
53,9 |
Preissac |
56,4 |
Palmarolle |
57,9 |
Senneterre (ville) |
58,5 |
Taschereau |
60,1 |
Lorrainville |
60,1 |
Rapide-Danseur |
63,2 |
Rochebaucourt |
64,7 |
Moffet |
67,8 |
Belleterre |
68,8 |
Roquemaure |
76,2 |
Note : Le taux de participation se définit comme la proportion de personnes qui ont voté sur le nombre total de personnes inscrites sur la liste électorale dans les municipalités où le poste de maire est élu au moyen d’un scrutin.
Source : Ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH), Élections municipales 2017 - Résultats des élections pour les postes de maire et de conseiller. Compilation : Observatoire de l’Abitibi-Témiscamingue.
Sources : MAMH, Candidatures, résultats et statistiques - Élections générales municipales 2021. Données sur les candidatures au 1er octobre 2021. MAMH, Données ouvertes, compilées par l’Observatoire, le 25 octobre 2021.