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Emploi et main-d'oeuvre , Ressources minières

Recrutement minier

— Mariella Collini

L’Estimation des besoins de main-d’oeuvre du secteur minier pour 2017-2021 avec tendances 2027 repose sur 41 projets miniers à l’échelle du Québec, dont 14 sont localisés en Abitibi-Témiscamingue, 17 dans le Nord-du-Québec, 6 sur la Côte-Nord et 4 dans le reste du Québec. Ces projets miniers peuvent être à divers stades de développement, qu’ils soient « avancés », en construction ou en exploitation. Coup d’œil sur le recrutement à venir dans le secteur minier.

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D’ici 2027, en tenant compte du contexte économique et d’autres facteurs favorables au développement minier, il est prévu que 10 mines soient en exploitation sur le territoire témiscabitibien, soit 3 de plus qu’actuellement. À l’échelle du Québec, ce nombre passerait de 22 à 29 mines en exploitation.

En tenant compte des prévisions d’ouvertures et de fermetures de mines, des besoins de main-d’œuvre du secteur de l’exploration et de la mise en valeur ainsi que de remplacement de la main-d’œuvre relié au roulement, les données prévoient que les effectifs miniers de l’Abitibi-Témiscamingue passeraient de 4 711 en 2017 à 4 987 emplois en 2021, pour s’établir à 5 846 en 2027. À l’échelle québécoise, le nombre total d’emplois dans l’industrie minière devrait augmenter et passer de 16 505 en 2017 à 17 598 en 2021, pour atteindre 19 445 en 2027.

Qu’en est-il des nouveaux postes à pourvoir?

Selon les nouvelles estimations de main-d’œuvre pour la période 2017-2021, l’industrie minière québécoise devrait pourvoir 6 648 postes et d’ici un horizon de 10 ans, soit de 2017 à 2027, quelque 15 569 postes. Selon les projets miniers en activité et en développement répertoriés au sein des principales régions minières, d’ici les 5 prochaines années, le Nord-du-Québec accaparerait la moitié de ces emplois (50 %), la Côte-Nord, 29 % et l’Abitibi-Témiscamingue, 15 %. Les 6 % se retrouvent ailleurs au Québec.

Toujours pour la période 2017-2021, 82 % des postes à pourvoir seraient attribuables au roulement de la main-d’œuvre, soit pour remplacer les travailleurs qui partiront à la retraite, qui changeront de secteur d’activité ou qui quitteront le Québec. En corollaire, 18 % des postes seraient attribuables à la création d’emplois liés à l’exploitation minière et l’exploration et mise en valeur.

 

Les cinq professions minières les plus demandées (– nombre de postes à pourvoir)
> Abitibi-Témiscamingue, Nord-du-Québec et ensemble du Québec, 2017-2021

Abitibi-Témiscamingue	Foreur pour la sécurisation de galeries et de cheminées – 78
	Opérateur de machinerie lourde spécialisée – 75
	Mécanicien de machinerie lourde / Hydraulicien mécanicien / Mécanicien d’équipement lourd mobile – 55
	Foreur de long trou / Mineur-dynamiteur / Opérateur de camions et chargeuses-navettes (mine souterraine) – 52
	Foreur (surface) – 44
Nord-du-Québec	Foreur pour la sécurisation de galeries et de cheminées – 356
	Foreur de long trou / Mineur-dynamiteur / Opérateur de camions et chargeuses-navettes (mine souterraine) – 234
	Opérateur de machinerie lourde spécialisée – 173
	Mécanicien de machinerie lourde / Hydraulicien mécanicien / Mécanicien d’équipement lourd mobile – 170
	Contremaître de mine – 107
Ensemble du Québec	Opérateur de machinerie lourde spécialisée – 725
	Foreur pour la sécurisation de galeries et de cheminées – 443
	Mécanicien de machinerie lourde / Hydraulicien mécanicien / Mécanicien d’équipement lourd mobile – 353
	Foreur de long trou / Mineur-dynamiteur / Opérateur de camions et chargeuses-navettes (mine souterraine) – 296
	Concierge et ouvrier à l’entretien de bâtiments – 199

 Source : Comité sectoriel de main-d’œuvre de l’industrie des mines, Estimation des besoins de main-d’œuvre du secteur minier au Québec 2017-2021 et prévisions 2027, 2017.