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Éducation

Fin des classes

— Mariella Collini

Ici comme ailleurs au Québec, les élèves de quatrième et cinquième secondaire de la région ont commencé la période d’examens du Ministère, appelés « épreuves uniques ». Examinons leur performance récente et des dernières années relativement aux cours obligatoires aux fins de sanction.

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La fin des classes s’accompagne généralement d’une bonne nouvelle pour les élèves de l’Abitibi-Témiscamingue. En effet, selon les données publiées par le ministère de l’Éducation et de l’enseignement supérieur (MÉES), le taux de réussite aux épreuves uniformes de juin 2018 pour les élèves de quatrième et cinquième secondaire est le plus élevé depuis 2013. Globalement, le taux de réussite pour l’ensemble des épreuves a été de 89,3 % l’an dernier, comparativement à 86,2 % il y a 5 ans.

Le taux de réussite des élèves de la région est similaire à celui des élèves québécois fréquentant le réseau public, qui a atteint 89,1 % en juin dernier. Au cours des dernières années, malgré certaines fluctuations d’une année à l’autre, le taux de réussite aux épreuves ministérielles pour les élèves de la région s’est maintenu au-dessus de 85 %. La tendance est similaire pour les élèves québécois du réseau public, avec un taux de réussite se maintenant au-dessus de 83 %.

Toutes épreuves confondues, l’an dernier, ce sont dans les commissions scolaires (CS) du Lac-Témiscamingue (92,5 %), du Lac-Abitibi (91,8 %) et de Rouyn-Noranda (91,0 %) où les élèves ont réussi le mieux. Les élèves des CS de l’Or-et-des-Bois et Harricana s’en tirent plutôt bien, avec un taux de réussite respectif de 88,8 % et de 85,7 %.

Taux de réussite¹ aux épreuves uniques
> Abitibi-Témiscamingue et du Québec (réseau public), juin 2013 à juin 2018

	2013	2014	2015	2016	2017	2018
Abitibi-Témiscamingue	86,2 %	86,8 %	85,7 %	88,3 %	85,8 %	89,3 %
Québec (réseau public)	83,4 %	83,9 %	83,6 %	87,7 %	85,8 %	89,1 %

1. Il s’agit du taux de réussite aux cours comportant une ou des épreuves uniques, c’est-à-dire de la proportion de jeunes ayant obtenu la note de passage.
Source : Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MÉES), Résultats aux épreuves uniques de juin 2013 à 2018. Le taux de réussite représente le nombre d’élèves présents à l’épreuve unique qui a réussi le cours, divisé par le nombre total d’élèves présents. Le Ministère organise annuellement trois séances d’examen pour les épreuves qu’il impose aux fins de sanction des études; en juin, en août et en janvier. L’indicateur prend en compte seulement la séance d’examen de juin, qui concerne plus de 90 % des élèves.

De manière similaire, toutes épreuves confondues, c’est dans la région des Laurentides que le taux de réussite est le plus élevé, avec 92,3 %, tandis que Montréal fait moins bonne figure, avec un taux de réussite de 86,8 %. Seules quatre régions administratives se situent sous la moyenne québécoise des élèves fréquentant le réseau public (89,1 %).

Taux de réussite aux cours comportant une ou des épreuves uniques des élèves du réseau public
> région administrative, juin 2018

Laurentides	92,3 %
Bas-Saint-Laurent	91,4 %
Centre-du-Québec	90,9 %
Nord-du-Québec	90,8 %
Capitale-Nationale	90,6 %
Estrie	90,6 %
Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine	90,4 %
Chaudière-Appalaches	90,3 %
Côte-Nord	90,2 %
Mauricie	90,0 %
Abitibi-Témiscamingue	89,5 %
Saguenay–Lac-Saint-Jean	89,2 %
Montérégie	89,2 %
Outaouais	88,2 %
Laval	87,8 %
Lanaudière	87,8 %
Montréal	86,8 %
Ensemble du réseau public québécois	89,1 %

 

MOYENNE DES RÉSULTATS

Maintenant, si nous regardons plus attentivement la moyenne des résultats de juin 2018 dans les matières qui comportaient des épreuves uniques, seuls quelques dixièmes de points de pourcentage séparent la performance des élèves de la région de celle de l'ensemble du Québec, avec une moyenne de 73,8 % comparativement à 74,1 %.

DES RÉSULTATS À METTRE EN PERSPECTIVE

À l’instar du Ministère, il est utile de rappeler que l’on se doit de tenir compte de certains facteurs pouvant influer sur le rendement scolaire lorsque l’on compare la situation d’une commission scolaire ou d’une population étudiante d’une région donnée par rapport à l’ensemble. Parmi les facteurs, mentionnons :

• le soutien et la disponibilité des parents, leur situation financière et le niveau de vie de la famille;
• la situation géographique de l’organisme scolaire qui peut influer sur l’apprentissage pour certaines matières (p. ex. les langues secondes) ou l’éventail des cours donnés;
• la proportion des élèves d’une école dont la langue maternelle n’est pas la langue d’enseignement;
• l’intégration en classe ordinaire des élèves en difficulté;
• le regroupement, dans certaines écoles, d’élèves qui ont de grandes difficultés liées aux apprentissages scolaires ou à l’insertion psychosociale;
• les différentes pratiques relatives aux conditions d’admission des élèves.