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Tourisme
Dormir en route
- Mariella Collini
La saison touristique est à nos portes et histoire d’y mettre notre grain de sel, voici un tour d’horizon de l’offre en hébergement touristique de même qu’en terrains de camping.
D’abord, l’Abitibi-Témiscamingue présente une variété intéressante d’établissements pouvant répondre aux besoins de diverses clientèles. En mai 2018, la Corporation de l’industrie touristique du Québec (CITQ) dénombre 113 établissements d’hébergement touristique en exploitation.
L’industrie hôtelière de la région se compose de 41 établissements, dont 7 méritent la cote de 4 étoiles sur un maximum de 5 étoiles, ce qui se traduit par un lieu de confort supérieur doté d’un aménagement d’une qualité remarquable et qui offre un éventail de services et de commodités. Vingt-huit, soit la majorité des établissements, obtiennent une cote de 2 ou 3 étoiles. Enfin, seulement 4 offrent un confort jugé élémentaire (1 étoile). Deux sont en attente d’une classification.
Au chapitre des résidences de tourisme, l’Abitibi-Témiscamingue en compte dorénavant un nombre beaucoup plus important en 2018, avec 46, comparativement à 16 en 2005. Bien que 11 résidences soient en attente d’une classification, la majorité, soit 21, ont obtenu 3 ou 4 étoiles toujours sur un maximum de 5 étoiles.
Si les résidences de tourisme sont en nombre croissant, on note toutefois une diminution du nombre de gîtes. Il y a dorénavant 8 gîtes qui parsèment le territoire de l’Abitibi-Témiscamingue, alors qu’ils ont déjà été au nombre de 21 en 2005. La majorité détient la note de 3 soleils sur un maximum de 5 soleils.
Établissements d'hébergement touristique en exploitation
> Abitibi-Témiscamingue, mai 2018
Source : Corporation de l’industrie touristique du Québec (CITQ).
Fréquentation des établissements d’hébergement
En 2017, selon l’Enquête sur les établissements d’hébergement, l’offre dans les établissements d’hébergement de l’Abitibi-Témiscamingue, c’est-à-dire incluant les établissements hôteliers et les résidences de tourisme de 4 unités de location et plus, se chiffrait ainsi : en moyenne 1 426 unités étaient disponibles dont 816 étaient occupées sur une base quotidienne. Le taux d’occupation moyen se chiffrait ainsi à 57,3 %.
L’année 2017 affiche un bilan positif pour l’Abitibi-Témiscamingue par rapport aux résultats observés en 2016. Avec une stabilité de l’offre (0,8 % ou 12 unités de plus), l’année 2017 s’est terminée avec une hausse de l’achalandage de 11 %, une croissance du taux d’occupation de 5 points de pourcentage et enfin, une augmentation du prix quotidien moyen de 1,6 %.
Fréquentation des établissements d’hébergement
> Abitibi-Témiscamingue et Québec, 2017
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Abitibi-Témiscamingue |
Ensemble du Québec |
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Unités disponibles |
1 426 |
69 639 |
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Unités occupées |
816 |
41 998 |
|
Taux d’occupation moyen |
57,3 % |
60,6 % |
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Prix quotidien moyen |
117,60 $ |
141,70 $ |
Source : Tourisme Québec, Enquête sur la fréquentation des établissements d’hébergement du Québec réalisée par l’Institut de la statistique du Québec (ISQ).
Formule du camping et caravaning
Depuis 2011, l’Abitibi-Témiscamingue propose aux adeptes du camping une offre grandissante de terrains et d’emplacements disponibles. D’ailleurs, pour la première fois depuis que l’Observatoire compile les données qui commencent en 1998, l’offre surpasse le cap des 40 terrains de camping! Ainsi, en 2017, 42 terrains de camping dans la région offraient quotidiennement, en moyenne, plus de 4 000 emplacements, ce qui représente une hausse de 5 % par rapport à l’année précédente.
Quant à l’occupation des emplacements, près de 3 000 étaient occupés sur une base quotidienne, ce qui représente une hausse de l’achalandage de 18 % par rapport à l’année précédente. Environ 87 % des emplacements occupés l’ont été par des campeurs saisonniers, alors que les autres étaient plutôt occupés par des campeurs de passage.
De façon générale, deux tendances s’illustrent de façon particulière au fil des dernières années. Premièrement, l’essentiel des emplacements est occupé par des campeurs saisonniers, leur proportion ayant grimpée de 78 % en 1998 à 84 % en 2007, pour atteindre 87 % l’été dernier. Deuxièmement, quant aux emplacements occupés par des campeurs de passage, une part grandissante le sont par des campeurs ayant choisi le confort de leur véhicule récréatif (52 % en 1998, 67 % en 2007 et 89 % en 2017) plutôt que celui plus rudimentaire de la tente.
Source : Ministère du Tourisme, Fréquentation des terrains de camping en bref – 2017, 2018.